Elle s’est beaucoup développée à partir de 1974, sous la présidence de G. WILDLOCHER, qui présidait aussi l’AIFF (Concours Lépine) à Paris et avait beaucoup de relations. Il y a eu cette année plus de 6heures d’émission radio et TV. La FNAFI a alors un stand au Lépine mais aussi dans d’autres salons dont INNOVA et GENÈVE. Elle communique par la revue de l’AIFF « Invention Magazine », qui a des difficultés de financement. En 198O, un bulletin « Recherche et Invention Innovation » est diffusé, mais il manque d’articles. Quelques articles de presse sont difficilement obtenus ; le souci est non seulement de faire connaitre la FNAFI et ses Associations, mais aussi de remonter l’image de marque de l’inventeur. Enfin, la FNAFI édite à partir de 1988 une revue bimestrielle « Inventions et Futur » par l’intermédiaire de la société Parm à Nice. Cette revue relate l’actualité en innovation, les activités de la FNAFI et de ses Associations, celles d’organismes liés et présente quelques inventions. Mais éditée en couleurs sur papier glacé, elle coute cher et s’avère déficitaire malgré quelques recettes publicitaires. Aussi sa parution est stoppée en 1989 après 5 numéros ; elle est remplacée à partir de juillet 1992 par un simple bulletin photo copiable, le « FNAFI-info » qui s’arrête au numéro 39 en 2007, également pour raison financières.
La FNAFI se fait progressivement connaitre aussi de différentes instances publiques concernées par l’invention : ANVAR ; INPI, Ministère de l’industrie, mais aussi d’instances professionnelles : Conseils en Propriété Industrielle (CNCPI), Association internationale des professionnels de la PI (AIPPI), CGPME, CNPF devenu MEDEF ; elle est ainsi régulièrement invitée à différents colloques où elle peut exprimer ses vues. Elle obtient en 1975 un siège au Conseil supérieur de la Propriété Industrielle (CSPI) où elle représente les inventeurs et est invitée en 1985 par l’ANVAR à la Commission nationale des inventions qui donne un avis sur les demandes de financement.
Au niveau international, la FNAFI adhère en 1974, à la Fédération internationale des Associations d’inventeurs (IFIA), alors présidée par un suédois et limitée à l’Europe du Nord, mais qui s’étend ensuite rapidement au monde entier sous la présidence active de Farag MOUSSA. Elle participe à plusieurs colloques organisés conjointement par IFIA et l’organisation internationale de la propriété intellectuelle (OMPI) à Genève, Tempère (Finlande), Salt Lake City (USA), Kualalumpur (Malaisie). Elle est aussi invitée en URSS, à l’époque Gorbatchev, par la puissante organisation des inventeurs et rationalisateurs (VOIR) désireuse de se rapprocher de l’Occident ; une délégation russe sera reçue deux ans après à Paris, puis à Nice.
Par ailleurs, la FNAFI est cofondatrice avec deux fédérations allemandes (DABEI et DEV) du mouvement européen AEI (Action Européenne pour l’innovation) lors du congrès de Saarbruck en 1986, qui a depuis été rejoint par une dizaine d’autres pays.
La séparation avec l’AIFF en 1986 amène la FNAFI, exclue du Concours Lépine, à participer avec un stand séparé à d’autres salons importants, en plus d’Innova déjà cité : Entreprendre, Eurisko à Paris ; Concours Lumière à Lyon, sans compter de nombreux salons régionaux, dont la coordination est parfois difficile. Il faut citer aussi une participation au salon professionnel BATIMAT à Paris en 1998 qui a été très onéreuse, malgré un stand offert gracieusement par un industriel exposant.
Il faut citer aussi les « Assises nationales de l’invention française » organisées à Dijon en 1985, sous l’égide de Jean Philippe Quenderff, alors secrétaire général et d’André Rabeisen, Conseiller en communication et inspirateur de très nombreux projets dont beaucoup dépassaient les moyens disponibles… Il en est sorti quand même une « Charte de l’inventeur » et des éléments pour établir ensuite le Règlement intérieur » de la FNAFI, puis un Code de déontologie.